lundi 22 juillet 2013

Guyane, Mme Filippetti interpellée sur la liberté des médias !

Situation alarmante des médias en Guyane : un parlementaire interpelle la Ministre de la Culture et de la communication

Par le Club de la presse de Guyane et Libres Amériques

Question écrite de François-Michel Lambert,député de la 8ème circonscription des Bouches-du-Rhône et membre de la Délégation aux outre-mer, à Madame Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture et de la Communication. Cette question porte sur la situation des journalistes au sein de l'hebdomadaire "La Semaine Guyanaise" et aux nombreux manquements constatés dans plusieurs médias de Guyane. A l'heure où nous publions cette question écrite, la ministre n'avait pas encore donnée de réponse à cette question écrite, réponse par ailleurs très attendue par le député Lambert. Il
attire l'attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur la situation des journalistes au sein de l'hebdomadaire La Semaine Guyanaise et aux nombreux manquements constatés dans plusieurs médias de Guyane.

Les journalistes en Guyane rencontrent de grandes difficultés dans l'exercice de leur profession et de graves atteintes aux droits sociaux des journalistes dans de nombreux médias en Guyane (presse écrite payante et gratuite, radio, télévision).
 

D'autres manquements à la Convention collective nationale des journalistes ont été relevés dans certains médias de Guyane (retards de salaires, non-déclaration des cotisations sociales, modes de paiement inadaptés, droits sociaux non respectés...).

Une mobilisation sur la Liberté de la presse et sur le respect du droit des journalistes a eu lieu, et le Club de la Presse de Guyane a organisé le samedi 15 juin 2013 dernier une réunion d'information. Le Club de la presse de Guyane a rappelé que des conditions dignes de travail sont indispensables afin de garantir l'indépendance des journalistes et la liberté de la presse.


Soucieux de l'indépendance et de la dignité des journalistes, il demande la position du ministre par rapport aux questions sociales sur les journalistes de Guyane".

Club de la presse Guyane, communiqué du 17 juin 2013
 

Graves atteintes aux droits des journalistes en Guyane : un constat alarmant !

Le Club de la presse dénonce de nombreux manquements aux droits sociaux des journalistes relevés dans plusieurs médias de Guyane. Il s'alarme de la nette augmentation de pratiques qui portent de graves atteintes à la profession et qui se traduisent par le non respect du droit du travail et de la Convention collective nationale des journalistes.

Le Club de la presse s'inquiète notamment de la précarisation du métier et de la marchandisation de l’information. Il constate des tarifications de piges minorées voire indécentes, des retards de plusieurs jours à plusieurs mois dans le versement des salaires, l’absence de cotisations sociales (prévoyance santé, maternité, risques professionnels, chômage) induite par des modes de rémunération inadaptés (chèques emploi service, factures et incitation des patrons de presse à recourir au statut d’auto-entrepreneur).
Ces agissements illégaux et répétés constituent des freins à des conditions de travail dignes et respectueuses des journalistes.

Le Club de la presse de Guyane, membre de l'Union des clubs de la presse de France et francophones (UCP2F), s'engage au quotidien au service de la profession et pour la défense de la liberté de la presse. Il rappelle qu’elle passe par le nécessaire respect et l'indépendance des journalistes.

Soucieux de les garantir, le Club de la presse de Guyane entend poursuivre ses auditions auprès des journalistes (salariés, pigistes), correspondants locaux de presse et autres collaborateurs de presse en vue de l’organisation d'une table ronde qui se tiendra en octobre 2013 à Cayenne.

Y seront conviés, professionnels de la presse, partenaires sociaux, représentants d'organismes sociaux, intervenants, invités parmi lesquels un avocat, une association spécialisée d’accompagnement et de défense du statut de la pige, des syndicats, afin d'échanger sur ces questions liées au respect des droits des journalistes.

Cette table ronde sera l'occasion de faire un état des lieux précis et complet de la situation des professionnels des médias en Guyane en vue de dégager rapidement des solutions.
Depuis plusieurs mois, le Club de la presse recense en effet les difficultés des journalistes de Guyane dans l'exercice de leur profession. 

Ces auditions ont permis de documenter de nombreux cas d'atteintes au droit du travail et à la convention collective et de mettre à jour des conflits d'intérêts.

Question écrite de François-Michel Lambert à Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication


Cette question porte sur la situation des journalistes au sein de l'hebdomadaire La Semaine Guyanaise et aux nombreux manquements constatés dans plusieurs médias de Guyane. A l'heure où nous publions cette QE, la ministre n'avait pas encore donnée de réponse à cette question écrite, réponse par ailleurs très attendue par le député Lambert. 

M. François-Michel Lambert attire l'attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur la situation des journalistes au sein de l'hebdomadaire La Semaine Guyanaise et aux nombreux manquements constatés dans plusieurs médias de Guyane.
Les journalistes en Guyane rencontrent de grandes difficultés dans l'exercice de leur profession et de graves atteintes aux droits sociaux des journalistes dans de nombreux médias en Guyane (presse écrite payante et gratuite, radio, télévision).


D'autres manquements à la Convention collective nationale des journalistes ont été relevés dans certains médias de Guyane (retards de salaires, non-déclaration des cotisations sociales, modes de paiement inadaptés, droits sociaux non respectés...).


Une mobilisation sur la Liberté de la presse et sur le respect du droit des journalistes a eu lieu, et le Club de la Presse de Guyane a organisé le samedi 15 juin 2013 dernier une réunion d'information. Le Club de la presse de Guyane a rappelé que des conditions dignes de travail sont indispensables afin de garantir l'indépendance des journalistes et la liberté de la presse.


Soucieux de l'indépendance et de la dignité des journalistes, il demande la position du ministre par rapport aux questions sociales sur les journalistes de Guyane. 


(source : Assemblée nationale)


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