jeudi 7 février 2013

Brésil, main basse des pouvoirs à la tête du pays ?



 Par Vision Brésil

« Quand un Renan Calheiros, accusé de mensonge et de corruption, élu au vote secret Président du Sénat affirme dans son discours d’intronisation vouloir donner une leçon d’éthique, je m’interroge s’il n’est pas temps de disparaître du Brésil et de renoncer à assurer mes cours à l’université »Roberto Da Mata, anthropologue.

« En 1985, on disait de José Sarney, choisi pour remplacer le Président Tancredo Neves qui venait de décéder, qu’il incarnait l’avant-garde du recul, à cause de ses compromis avec le régime militaire. On ne peut même pas dire cela de Renan Calheiro dont la carrière politique n’a rien fait avancer du tout, si ce n’est l’accumulation de biens publics pour son compte personnel »Zuénir Ventura, écrivain.

Ces deux réaction illustrent bien le sentiment d’indignation qui s’est emparé d’une partie de l’opinion publique brésilienne suite à la désignation cette semaine de Renan Calheiro à la Présidence du Sénat et de Henrique Alves à celle du Congrès, deux personnages poursuivi en justice pour corruption et appropriation de biens publics. 

Les enquêtes ne sont pas terminées, mais leur désignation à la tête des Chambres résonne comme l’expression d’un dédain profond et arrogant à l’égard de l’opinion publique.

En octobre 2007, lorsqu’éclata « l’affaire Renan Calheiros », j’avais écris un article pour le quotidien suisse « La Liberté » de Fribourg. 

Aujourd’hui, je ne résiste pas à l’envie de vous le faire partager. Il garde toute son actualité… 




Source : article et photos  Vision Brésil