mercredi 19 décembre 2012

Les Mayas, les descendants aspirent depuis 500 ans à la paix

La fin du monde, 
c’est pour après-demain
 et les Mayas 
ne se marrent pas vraiment !



Par Ivan de la Pampa

Les populations originaires vivant au Chiapas au Mexique et au Guatemala, c’est-à-dire les mayas d’aujourd’hui, les survivants (peut-on estimer) ont probablement d’autres chats à fouetter que de se pencher sur la désinformation organisée d’une culture complexe et millénaire, si l’on se réfère à leurs ancêtres.

La civilisation Maya jusqu’à nos jours reste en partie inconnue. Il n’est possible que de se baser, que sur des travaux sérieux et pas de la poudre aux yeux pour amateur de sensation forte. Au point de négliger ce qui passe au Guatemala comme violences et arbitraire.

Pauvres habitants de Bugarach qui vont supporter d’ici 2 jours les frapadingues de la planète ou de France. Ce qui incite cette frénésie devrait nous mener à savoir d’abord que la civilisation Maya s’est effondrée un peu avant l’an 1000 sur le continent américain.

L’hypothèse la plus classique de ces dernières années  tourne autour de la question de l’eau et de son manque, il aurait entraîné un déclin foudroyant des villes. Les populations s’en allant des grandes cités et laissant à l’abandon des constructions, pour certaines monumentales.

Le seul calendrier à distribuer en cette fin d'année... 
 


Qui de plus, des cités étant encore, soit à découvrir, soit à sortir du passé, et pour des sites aussi nombreux et vaste qu’en Egypte. En clair, il n’est encore connu que la partie visible de cet iceberg archéologique.

Il y a de quoi se moquer des différentes interprétations établies sur une vieille stèle Maya, tout est encore du ressort de l’hypothèse, vu qu’en l’état, la traduction des écrits Mayas reste encore à venir.

Ce que l’on sait de la stèle en pierre, oui il s’agit bien d’un calendrier, et encore faut-il rester plus que perplexe sur le caractère prémonitoire ou sensationnel, que l’on nous livre ou vend ces derniers temps. 

Au mieux, il s’agirait d’un changement de cycle, dit-on prometteur, une prise de conscience et non la fin du monde, et qu’en avait à faire du 21 décembre 2012, le scribe Maya qui tailla la pierre en question, c’est une toute autre affaire….

Raison de plus, pour souligner que les Mayas, les biens vivants subissent depuis longtemps un sort tragique, de multiples tentatives d’anéantissement dont un génocide pas si lointain, et surtout pour la très grande majorité une déculturation voulue et imposée depuis la conquëte du Nouveau Monde.

Pendant que l’on s’amuse à se faire peur, les exactions et les crimes continuent au Guatemala

Les populations civiles sont confrontées souvent paysannes et originaires, et urbaines à la violence des gangs, des milices privées ou paramilitaires, à des intérêts économiques et le plus souvent trouver l’essentiel pour se nourrir, et qui peut aussi consister à fuir, s’ils ne sont pas tués, pour le simple fait de défendre ses droits ou dire non aux violences criminelles.

A ce titre le Guatemala est l’un des pays les plus dangereux au monde, le Top 5 des pays les plus criminogènes ou le nombre des homicides est de 45,6 homicides pour 100.000 personne depuis 2006 et en augmentation depuis le début des années 2000 ou il se situait à 25 (en France le taux est de 1,7). Le taux de criminalité en Corse représentant un havre de paix pour un Guatémaltèque moyen…

Un monde pas vraiment idéal, ou le paramilitarisme et intérêts économiques divers viennent plomber le quotidien des populations Mayas. Loin des fadaises et écrits en tout genre sur un sujet qui requiert d’être prudent et d’informer sur les causes actuelles.

Nous vous invitons à découvrir ce documentaire (ceci n’est pas une fiction), en raison de sa violence, il est conseillé à un public jeune ou sensible de ne pas le regarder !

Un webdocumentaire ARTE
 de Miquel Dewever-Plana et Isabelle Fougère
"ALMA, un enfant de la violence", cliquez ici !


« Alma a appartenu pendant 5 ans à l’un des gangs les plus violents du Guatemala, pays aujourd’hui décimé par une guerre qui ne dit pas son nom. Une confession sans fard, les yeux dans les yeux. Un témoignage unique, dans lequel les mots de la jeune femme ouvrent sur les images de ses souvenirs, du quotidien du Guatemala et de l’intérieur des gangs. ».